Récit du Rallye Histoire et Architecture du Marais

Récit du Rallye Histoire et Architecture du Marais,

Organisé par le Rotaract Paris-Bercy,

Remi Koltirine comme conférencier

le dimanche 16 novembre 2008

avec le soutien de son club parrain le Rotary Club Paris Bercy.

Le point de rendez-vous était à la place Saint-Gervais, à l’est du bâtiment de l’Hôtel de Ville de Paris du premier arrondissement. Le soleil était présent avec des nuages, mais sans pluie et il ne faisait pas trop frais. Un café chaud était servi aux participants en attendant la visite et un billet de tombola était offert. Au moment du départ, un peu plus d’une cinquantaine de personnes étaient présentes. Présentation de l'église St-Gervais qui a été construite au XIII° siècle, à l’emplacement d’une église primitive qui existait, au moins à partir du VI siècle.
Nous avons commencé notre chemin par la rue du Brosse pour rejoindre la rue des Barres jusqu’à l’intersection avec la rue du Grenier sur l’eau pour admirer les bois apparents de la maison ayant sa façade en dévers sur rue. Autrefois, ce dévers représentait 1,2 mètre de chaque coté de la rue soit 2,4 mètres au total, les caniveaux étant au centre de la rue, cela rendait les rues sombres et plutôt malpropres. L’intérieur des maisons n’était pas très lumineux, car les vitres n’existaient pas, elles étaient matérialisées en papier à l’huile. Pour lire, il fallait ouvrir la fenêtre par tout temps pour avoir assez de lumière. En 1666, Londres brûle et Louis XIV impose que le bois des bâtiments de Paris soit couvert de plâtre afin de réduire les risques d’incendie. Une à deux années plus tard, la majorité dès les pignons en bois des immeubles de Paris était couverte.

Poursuite de la visite pour rejoindre la rue François Miron. A l’intersection avec la rue Clautilde Perce, une comparaison avec la maison ayant les poutres de bois d’apparence pour faire un effet de style ancien, car la structure du bâtiment est en fer et béton! Sur l’immeuble en face, présentation des barrières de protection de fenêtre en ferronneries Louis XIII pour les anciens bâtiments (fer forgé) et d’autre en fonte (coulé dans un moule) puis acier pour les bâtiments récent qui viendra plus commun par la suite du fait de la baisse des coûts de construction.
La maison de l’association Paris historique se trouvant à côté (n°44-46), nous avons fait une escale pour admirer la crypte en cours de restauration. Les maîtrescompagnons ont dû sortir pour nous laisser visiter la crypte pour éviter un nombre trop important de personnes pour des raisons de sécurité. Nous avons pu voir lastructure en bois nécessaire à la restauration/remise en place des pierres d’apparences sur les voutes d’arête (voûtes qui remontent jusqu’à la clé de voûte). Les outils des tailleurs de pierres étaient également présents. La cour intérieure du premier étage, dont les vrais colombages ont été restaurés comme à l’origine par des maîtres compagnons également n’est cependant pas une cour d’intérieur d’origine qui se trouvait au premier étage, mais au rez-de-chaussée. Une dérogation a été accordée pour permettre d’ajouter une pièce supplémentaire au bâtiment et pour raison d’un coût de restauration trop élevée.

Le fait de créer une cour intérieure au premier étage n’impacte pas vraiment le bâtiment : les colombages persistent et peuvent être admirés comme à leur état d’origine.

La poursuite du chemin de la visite nous à fait passer par l’hôtel de Sens puis au rempart de Philippe Auguste pour arriver à la place des Vosges depuis 1800 environ, anciennement place Royale. Pour l’histoire, dans l’ancien hôtel royal de Tournelle (démoli à ce jour), Henri II y perdit la vie après un tournoi. A la suite de cela, Victor Hugo écrivit « C’est le coup de lance de Montgomery qui a créé la place des Vosges », il pensait à la nouvelle architecture, qui fut construite sous Henri IV et illustre un premier exemple d’une place ordonnancée. De nombreux constructeurs des bâtiments ont substitué les briques avec des briques d’apparence, pour faire des économies, cela peut-être constatées au niveau de la voute à un angle d’un poteau côté place. Quant à son nom, Napoléon lui donna en remerciement au premier département à avoir payé ses impôts. Le célèbre écrivain Victor Hugo y vécut pendant 16 ans (1832 à 1848), il a habité l'hôtel de Rohan Guéménée.


Puis pour finir la visite, nous nous sommes dirigés à un café à l’impasse de l’hôtel d’Argenson où certains membres du Rotaract de Paris-Bercy nous attendaient ayant réservé une pièce pour servir une boisson offerte. Après analyse des réponses de notre questionnaire du QUIZ du RALLY pédestre, le gros lot a été gagné par une équipe composé des invités de Christophe FOUGEROLLE. Les questions portées sur le récit de Rémi Koltirine et sur des questions de cultures générales des lieux visités. Le tirage au sort des billets de tombola a été réalisé par la main de joyeux petits participants de moins de 12 ans. Différents lots ont été gagnés comme: champagne, montre, enceinte E-pod, chocolat...

Sophie Cladé est intervenue en sa qualité de représentante du district Rotaract 1660 et s’est réjouie comme nous qu’autant de Rotariens et Rotacratiens de tous les clubs de Paris soient réunis autour d’un thème culturel et à fait un rappel sur la mission du district cette année : réunion de force et transmission de savoir-faire et d’envie.

Le Rotaract Paris-Bercy vous plait ? Venez lui rendre visite, des jeunes enjoués seront heureux de vous accueillir.

Récit de Laurent Coffinet
Visiteur Rotaract Paris-Bercy

Le plan du parcours qui a été réalisé :